Réaction d'Anthony Douet

Bonjour,

Jeune engagé au Conseil National de la Jeunesse depuis 2004, j'ai été élu secrétaire national en décembre 2006. A cette époque, Jacques Dermagne me choisi pour être rapporteur de l’un des groupes de préparation des 2èmes Assises de la Jeunesse du Conseil Economique, Social et Environnemental de la République Française. (Je tiens à le remercier pour la confiance qu'il m'a témoignée).

Ces 2èmes Assises, porteuses d’espoir, de solidarité et de cohésion sociale, ont été l’occasion d’exposer les propositions que nous avons travaillées pendant près de deux ans, et notamment celles sur le logement des jeunes, lors de la table ronde à laquelle j’ai participé. La teneur des échanges que nous avons eus avec les personnes présentes dans la salle nous a conforté dans l’esprit qui nous avait animé lors de nos travaux.

De plus, l’intervention commune que nous avons faite avec des jeunes du Val d’Oise sur l’esplanade du Trocadéro a concrétisé notre souhait d’universalité et de partage. Ce soir-là, mes trois collègues et moi avons pu sentir à quel point ce geste, aussi simple soit-il, était symbolique. Nous avons démontré que tout devenait possible dans ce monde et qu'au delà de nos appartenances sociales, politiques ou culturelles, nous pouvions faire bouger les choses. Ce seul moment (trop court à mon goût) peut nous faire réfléchir aux modalités de notre avenir...

Merci au Président du CESE, merci à tous ceux qui nous ont aidé. A bientôt pour porter ensemble les propositions des Actes des Assises !

Anthony DOUET
Ancien Secrétaire National du CNJ
Rapporteur du Groupe C sur le logement

Réaction d'Eric Dohollou

Membre des Assises, j’ai le souhait de faire partager mon sentiment de l’intérieur. Tant il m’est impossible naturellement d’avoir un regard extérieur.

En septembre 2006, j’avais assisté aux 1er Assises et ce en ma qualité de membre du Conseil National de la Jeunesse. En effet, mon assemblée jumelait sa rentrée avec cet événement.

Elu Secrétaire National du CNJ trois mois plus tard, le Président Jacques Dermagne sollicite ma participation aux travaux des 2es Assises. Agé de 27 ans, je suis engagé depuis mes 19 ans au cœur de la démocratie participative. Un contexte souvent lié au monde politique, source de petits tracas.

J’ai découvert au Conseil Économique, Social et Environnemental de la République - où là démocratie participative est institutionnalisée - la possibilité de travailler sereinement sur des sujets politiques, avec un grand P. La troisième assemblée de la constitution, confère, à ceux qui ont l’honneur de la côtoyer, l’importance du débat avec hauteur.
Le résultat des travaux de ces Assises, est source de réflexions pour l’intérêt général.

Sur un plan plus personnel, j’ai vu mon parcours valorisé. Je savais déjà que mes acquis / mon expérience étaient utiles au sein de mon engagement, bien entendu. Toutefois, au CESER j’ai eu le sentiment qu’il pouvait être reconnu.
En effet, j’ai commencé à travailler dès l’âge de 16 ans et ce pour effectuer un CAP vente dans un supermarché ; par la suite j’ai continué mes études par alternances, jusqu’au BTS.

Alors que la France a besoin d’élus de tous milieux, à la fois professionnels et sociaux ; j’ai pu parfois constater une
dévalorisation de mon cursus et ce au sein du contexte politique.
Par ailleurs, les travaux des Assises sur le thème de l’emploi, prouvent une fois de plus l’importance de lier la pratique professionnelle à la théorie.

J’ai eu l’occasion d’entendre des personnes me dire qu’il était plus préférable de sortir d’une grande école, pour prétendre s’engager au sein de la société. Et de s’étonner de mon parcours d’étudiant, au regard de tel ou tel mandat que je pouvais occuper. D’autres au contraire viennent me voir pour me souffler : « Si tous les jeunes étaient comme vous ( … ) », ma réponse est la suivante : « Ils sont comme moi ».

Il ne faut en aucun cas stéréotyper, chez les jeunes comme toutes autres personnes, certains ont plus de facilités à s’engager, d’autres non. La charge revient à la société, aux ‘’Politiques’’, de donner ou redonner le goût civique.
Les Assises Nationales de la Jeunesse, organisées à l’initiative du Conseil Économique, Social et Environnemental, contribuent à cet objectif. Un telle possibilité d’expression est essentielle, les jeunes apprécient ce type d’actions.
Je peux témoigner, en Charente-Maritime ( mon département ), j’ai eu l’occasion de promouvoir les ANJ 2008, le retour était excellent.


Aussi, je remercie le CESER, son Président et tous ceux qui sont intervenus sur les Assises.

Bonne lecture des Actes à tous.

Eric Dohollou.

Rapporteur sur le Logement, le 17 octobre.

Contribution de M. Gagnon

Conférence Nationale des Présidents des Centres d’Information Jeunesse

Monsieur le Président
Ces deuxièmes assises nation ales de la jeunesse ont été un succès et je vous exprime encore notre gratitude pour votre invitation à y participer.
Au-delà de la parole des jeunes qui s’est exprimée naturellement et directement en séance je veux apporter ma contribution, comme vous nous l’avez proposé, sous forme d’une note écrite.
Je partage tout à fait le point de vue que vous avez mis en perspective dans votre discours afin de « porter plus loin » les travaux des deuxièmes assises.
Nous sommes nombreux à penser que les problématiques de jeunesse et les solutions qui en découlent concernent l’ensemble de la Nation, pas seulement l’Etat et le Gouvernement, mais toutes les collectivités territoriales, les institutions et les associations.
Il importe donc de faire connaître les travaux du CESE le plus largement possible mais aussi de les prolonger ou les démultiplier en région avec les CESR.
« Plus précisément le CESE ne peut-il pas retenir dans les propositions qu’il élabore de recommander que la jeunesse soit une compétence partagée par tous les territoires ? ».
Je vous redis notre intérêt et notre engagement pour participer à vos côtés au combat que vous menez pour mieux faire reconnaître les valeurs et les attentes que portent les jeunes.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

Emile GAGNON.
Président de la Conférence nationale des Présidents de CIJ
Secrétaire de l’Union Nationale Information Jeunesse.
gagnon@wanadoo.fr

"Une question de Noémie"

Bonjour,

Que pouvez-vous faire concrètement pour un jeune en rupture avec les études, ayant échoué, perdu sa chambre d'université, habitant dans un squat près de la fac d'orsay et qui est en train de se marginaliser, faute de logement et de quoi subsiter pour étudier ? il ne trouve pas d'emploi car n'a pas de réseau. Je suis sa maman, je les élève seule (4) et il est violent avec moi et ne peut plus cohabiter avec nous. Par ailleurs, nous avons un petit logement insalubre ses 3 frères et soeur dorment dans la même chambre (19 et 17 ans). C'est tellement étroit qu'il n' ya pas de possibilité d'installer une table de travail. Sa soeur vient de commencer sa 1ère année de fac à la sorbonne et je redoute que les conditions de logement n'affectent ses études (pas de chambre seule, pas de chauffage etc). Auparavant elle était dans un pensionnat pour éviter l'échec scolaire et les conditions indignes de logement. Le plus urgent c'est pour l'aîné. Que peut-on faire concrètement pour le logement et l'emploi, il vient de déposer un dossier de RMI toutes les portes étant fermées. De la part d'une maman en détresse car famille monoparentale sans gros moyens, fonctionnaire à la fonction publique hospitalière en état de souffrance depuis plusieurs années.

Cordialement

Alexandra ALBENQUE

Bonsoir,
Je suis militante associative. Etant abonnée à la lettre d’information du Conseil économique, social et environnemental, j’ai écrit des argumentaires pour les Assises nationales de la jeunesse. Merci de les diffuser aux groupes de travail respectifs.
Cordialement,
Alexandra Albenque

1. Emploi des jeunes
2. Logement des jeunes

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